Comment le social se place au coeur de la démarche RSE de l’entreprise

Parmi les 7 piliers de la RSE, la thématique sociale est la pierre angulaire soutenant le développement harmonieux d’une organisation et des relations avec et entre les collaborateurs.

Cela englobe une gamme diversifiée de pratiques et d’initiatives visant à promouvoir le bien-être des salariés, à favoriser un environnement de travail inclusif et équitable, renforçant les liens avec les parties prenantes internes.

Ainsi, dans le cadre de la RSE, le volet social va bien au-delà des politiques de ressources humaines classiques.

Il s’agit d’une approche globale qui intègre les valeurs éthiques et les principes de justice sociale au cœur même des activités opérationnelles des entreprises, reflétant l’engagement des entreprises à agir de manière responsable envers leur capital humain.

En plaçant les valeurs éthiques et sociales au cœur de leur stratégie, les organisations contribuent à créer des environnements sains, inclusifs, productifs, épanouissants, propices à la réussite collective.

Bénéfices, implication du management, communication interne, mesure de la satisfaction : explorons ensemble les diverses implications du social dans la RSE.

Les principes sociaux clés de la RSE

Les principes sociaux de la RSE reposent sur le respect des droits humains, la promotion du bien-être des travailleurs, et le développement harmonieux des relations au sein de l’entreprise.

Les droits de l’homme

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un concept qui désigne l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs relations avec leurs parties prenantes.

L’un des piliers fondamentaux de la RSE est le respect des droits de l’homme. 

En effet, les entreprises, en tant qu’acteurs économiques majeurs, ont un rôle crucial à jouer dans la promotion et la protection des droits de l’homme

Cela inclut des pratiques telles que le respect des conditions de travail décentes, la lutte contre la discrimination, la promotion de l’égalité des chances et la garantie de la santé et de la sécurité des employés. 

Dans une démarche RSE axée sur les droits de l’homme est une opportunité de démontrer son engagement envers des valeurs éthiques tout en renforçant la cohésion sociale et la confiance avec ses parties prenantes.

En conséquence, l’entreprise engagée agit pour garantir le respect des droits fondamentaux des travailleurs, tels que des conditions de travail sûres, des rémunérations équitables, ainsi que des lieux de travail dépourvus de toute forme de discrimination et de harcèlement.

 

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Droits de l’Homme au travail : De quoi parle-t-on ?

Lorsqu’on parle des Droits de l’Homme dans le milieu professionnel, on cherche à éviter :

• Le travail forcé et le travail des enfants

• L’absence de sécurité pour les travailleurs (lieux de travail, équipements de protection, organisation du travail), une exposition à des produits et/ou un environnement portant atteinte à la santé des travailleurs et les incapacitant à terme, comportements portant atteinte à l’intégrité morale des travailleurs (risque psycho social, harcèlement, violence)

• Des horaires de travail dégradant la santé : absence de temps de repos ou temps de récupération courts, absence de congés

• Une rémunération indécente : salaire ne permettant pas de vivre, horaires supplémentaires non payés

• Des conditions de vie indécentes (hébergement)

• L’absence de représentation du personnel, interdiction de grève, absence de liberté d’expression, de protection des données personnelles, atteinte à la vie privée

• Toute forme de discrimination

Expropriation, atteinte aux droits des communautés implantées sur les sites de production et d’extraction

Non-discrimination : origine, religion, orientation sexuelle, etc.

Le principe de non-discrimination est essentiel pour créer un environnement de travail inclusif et respectueux. 

Cela signifie que toutes les décisions liées à l’emploi, telles que l’embauche, la promotion et la rémunération, doivent être prises sans tenir compte de l’origine, de la religion, de l’orientation sexuelle, du genre, de l’âge ou de toute autre caractéristique personnelle des individus.

En promouvant activement la diversité et l’inclusion, les entreprises peuvent bénéficier de perspectives variées et d’une créativité accrue, tout en renforçant leur image en tant qu’employeurs de choix. 

Adopter des politiques de non-discrimination permet de se conformer aux obligations légales et de créer une culture d’entreprise où chaque employé se sent valorisé et respecté.

Parité et égalité des chances : promotion des femmes managers, etc.

La parité et l’égalité des chances sont des éléments cruciaux pour garantir une représentation équitable des genres à tous les niveaux de l’organisation. 

Cela inclut la mise en place de programmes spécifiques pour promouvoir les femmes dans les postes de direction et de management.

En outre, la nécessité d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes souligne l’importance de garantir l’égalité dans le monde du travail en France. 

Elle met en avant les obligations légales des entreprises, telles que l’égalité salariale et l’absence de discrimination à l’embauche

Aussi, l’index de l’égalité professionnelle, qui évalue la parité salariale dans les entreprises, est de plus en plus valorisé au sein des organisations. 

Enfin, les actions pour favoriser l’égalité incluent des mesures contre le harcèlement sexuel et la promotion de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. 

En offrant des opportunités de formation, de mentorat et de développement de carrière ciblées, les entreprises peuvent aider les femmes à surmonter les obstacles et à atteindre des postes à responsabilités. 

Pour Orseo, promouvoir la parité et l’égalité des chances est une démarche stratégique qui permet de capitaliser sur les talents diversifiés et de renforcer l’équité au sein de l’entreprise.

Santé et sécurité au travail

La santé et la sécurité au travail sont des priorités absolues pour toute entreprise responsable. 

Cela implique de mettre en place des mesures préventives pour réduire les risques d’accidents et de maladies professionnelles, ainsi que de promouvoir des pratiques de travail sûres et saines. 

Des évaluations régulières des risques, des formations appropriées pour les employés et la mise en œuvre de protocoles de sécurité stricts sont des éléments essentiels pour garantir un environnement de travail sécurisé. 

En outre, investir dans la santé et la sécurité de ses employés n’est pas seulement une obligation légale, mais un moyen de favoriser le bien-être et la productivité de ses équipes.

Les obligations légales des employeurs en matière de santé et sécurité au travail incluent l’évaluation des risques professionnels, la création d’un Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) et la mise en œuvre de plans d’actions préventives. 

Les employeurs doivent concevoir des postes de travail adaptés, actualiser les mesures de sécurité en fonction des évolutions techniques et privilégier les protections collectives avant les protections individuelles. 

La formation et l’accompagnement des salariés sont essentiels pour minimiser les risques.

Accompagnement et intégration

L’accompagnement et l’intégration des salariés sont des aspects importants de la responsabilité sociétale des entreprises. 

Par exemple, sachant qu’1 tiers des agents d’entretien en France sont de nationalité étrangère, offrir des cours de français gratuits à ceux qui le souhaitent est un exemple concret de cette démarche. 

Cela facilite leur intégration sociale et professionnelle, en leur permettant de mieux communiquer avec leurs collègues, leur employeur et leur client. 

Ce type d’initiative montre un engagement fort en faveur de l’inclusion et de l’égalité des chances, tout en contribuant à améliorer l’efficacité et la cohésion des équipes.

En soutenant activement l’intégration de ses salariés, l’entreprise favorise une culture de respect et de solidarité.

Enfin, l’intégration des salariés ou onboarding est souvent sous-estimée. Elle doit être considérée comme partie intégrante du processus de recrutement.

En effet, l’intégration des salariés met l’accent sur l’importance de structurer le processus d’accueil des nouveaux employés pour assurer une adaptation efficace et rapide. 

Les bonnes pratiques incluent la préparation en amont de l’arrivée du salarié, la mise en place d’un parcours d’intégration personnalisé et l’accompagnement par un tuteur. 

Il est crucial  de clarifier les attentes et les rôles dès le départ, tout en favorisant les échanges réguliers pour faciliter l’intégration sociale et professionnelle.

Plus d’informations sur cette fiche de l’ARACT Normandie.

Défendre le bien-être des travailleurs

Le pilier social RSE intègre le bien être des salariés, l’équilibre vie professionnelle et personnelle, ou encore la promotion de la diversité et de l’inclusion au sein de l’entreprise.

Concrètement, les organisations encouragent la représentation de différents profils et créent un environnement favorable à l’égalité des chances.

Donner du sens au travail, garantir des locaux confortable, encourager le travail collectif, développer les compétences, offrir des possibilités d’évolution professionnelles : la QVCT réunit de nombreuses opportunités de fidéliser ses collaborateurs.

Pour aller plus loin : RSE : 5 étapes clés pour améliorer le bien-être en entreprise

Promouvoir le développement professionnel et personnel des salariés

En offrant des opportunités de formation, d’apprentissage continu et de développement de compétences, l’investissement dans le développement humain contribue à renforcer la motivation et l’engagement des collaborateurs et à favoriser leur épanouissement individuel au sein de l’organisation.

Le dialogue social

Instaurer des mécanismes de dialogue social et de concertation permet aux salariés de s’exprimer, de faire entendre leurs préoccupations et de participer activement à la vie de l’entreprise.

Cette approche favorise la création d’un climat de confiance et de collaboration mutuelle entre la direction et les salariés, tout en renforçant le sentiment d’appartenance à l’entreprise.

Identifier les leviers et les outils du bien-être au travail

La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) est un enjeu central de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). 

Elle vise à améliorer les conditions de travail et le bien-être des salariés, contribuant ainsi à leur satisfaction et à leur performance. 

Pour mettre en œuvre une démarche efficace de QVCT, il est crucial d’identifier les leviers et les outils disponibles.

Un job où le collaborateur trouve du sens

Offrir un emploi qui a du sens est un levier crucial pour améliorer la qualité de vie et des conditions de travail ou QVCT. 

Cela implique de s’assurer que les missions et les responsabilités des salariés sont alignées avec leurs valeurs personnelles et leurs aspirations professionnelles. 

En intégrant des objectifs RSE dans les tâches quotidiennes et en montrant comment le travail de chacun contribue à des causes plus larges et significatives, les entreprises peuvent renforcer le sentiment d’appartenance et de motivation des salariés. 

Les missions enrichissantes et les projets porteurs de sens permettent aux salariés de se sentir utiles et valorisés, ce qui accroît leur engagement et leur satisfaction au travail.

Une politique salariale égalitaire et transparente

Le salaire est l’élément de motivation qui revient régulièrement en premier cité quand on interroge les collaborateurs.

Adopter une politique salariale égalitaire et transparente est un autre outil essentiel pour la QVCT. 

Cela implique de garantir que tous les salariés sont rémunérés de manière équitable, sans discrimination basée sur le genre, l’origine ou tout autre critère. 

La transparence des critères de rémunération et des processus d’évaluation aide à instaurer la confiance et à réduire les sentiments d’injustice ou de frustration. 

En communiquant clairement sur les structures salariales, les primes et les augmentations, les entreprises peuvent promouvoir un environnement de travail plus juste et respectueux, où les salariés se sentent reconnus et justement récompensés pour leurs contributions.

Un espace de travail confortable et professionnel pour le bien-être des équipes

Malgré la mode du télétravail ou du travail hybride, le bien-être des équipes passe par la mise à disposition d’espaces de travail qui soient inspirants, confortables et pensés pour permettre aux équipes d’avoir envie de s’exprimer professionnellement.

L’aménagement d’espaces dédiés à la détente et au bien-être des salariés, comme des salles de repos ou des salles de sport, peut significativement améliorer la QVCT. 

Ces espaces permettent aux salariés de créer du lien, de se ressourcer et de réduire le stress, augmentant ainsi leur productivité et leur satisfaction.

Politiques de télétravail

Le télétravail est devenu un levier majeur de la QVCT. 

Il offre aux salariés une plus grande flexibilité pour concilier vie professionnelle et vie privée. 

Les entreprises peuvent mettre en place des politiques de télétravail flexibles, permettant aux salariés de travailler à distance tout en maintenant un bon niveau de communication et de collaboration avec leurs équipes.

Les bénéfices d’une démarche sociale responsable

Adopter une démarche sociale responsable présente de nombreux avantages pour une entreprise, allant bien au-delà de la simple conformité légale.

Ces bénéfices se manifestent à plusieurs niveaux, touchant aussi bien l’entreprise elle-même que ses salariés et sa communauté.

Une productivité accrue

Un environnement de travail positif et respectueux des normes sociales favorise une meilleure productivité. 

Les salariés sont plus motivés et engagés lorsqu’ils travaillent dans une atmosphère où leur bien-être est une priorité. 

Les pratiques responsables, comme l’équilibre vie professionnelle/vie privée, permettent aux salariés de se concentrer davantage sur leurs tâches, réduisant ainsi le stress et l’épuisement professionnel.

La réduction de l’absentéisme et des turnovers

En promouvant le bien-être et en offrant des conditions de travail optimales, les entreprises peuvent diminuer considérablement les taux d’absentéisme et de turnover. 

Des salariés satisfaits et en bonne santé sont moins susceptibles de prendre des congés maladie fréquents ou de quitter l’entreprise, ce qui réduit les coûts liés à l’absentéisme et au recrutement de nouveaux salariés.

L’innovation et la créativité

Un climat de travail respectueux et inclusif favorise l’innovation. 

Les salariés se sentent plus libres d’exprimer leurs idées et de proposer des solutions innovantes lorsqu’ils évoluent dans un environnement de confiance et de respect mutuel. 

Cela conduit à une meilleure performance globale et à des produits ou services plus innovants.

La fidélité des salariés

Les salariés sont plus enclins à rester dans une entreprise qui valorise leur bien-être et leur développement professionnel.

En se sentant respectés et soutenus, les salariés développent un sentiment d’appartenance plus fort, ce qui réduit le taux de turnover.

De plus, des pratiques de travail équitables et des conditions de travail saines augmentent la satisfaction globale des salariés.

Amélioration de l’image de marque

Une entreprise qui se soucie du bien-être de ses salariés et des communautés locales est perçue plus positivement par le public

Cette perception améliore l’image de marque et attire aussi des clients et partenaires sensibles aux valeurs éthiques et sociales. 

Les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux pratiques des entreprises, préférant acheter auprès de celles qui adoptent des comportements responsables.

Attraction de talents

Les entreprises socialement responsables sont plus attractives pour les talents, surtout les jeunes générations qui cherchent des employeurs partageant leurs valeurs

Les candidats potentiels sont souvent à la recherche d’entreprises qui offrent des opportunités de carrière, mais aussi qui s’engagent activement dans des pratiques éthiques et responsables.

Identifier les parties prenantes, impliquer le management

La mise en œuvre d’une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises et d’amélioration de la QVCT nécessite l’implication de diverses parties prenantes et un engagement fort du management.

Cette section explore les étapes clés pour identifier ces parties prenantes et impliquer efficacement le management dans ces initiatives.

Cartographie des parties prenantes

1. Identification des parties prenantes internes

Les parties prenantes internes comprennent tous les membres de l’entreprise qui sont directement concernés par les initiatives de RSE et de QVT.

Les parties prenantes incluent :

  • Les salariés : tous les niveaux de l’organisation, du personnel opérationnel aux cadres dirigeants.
  • Les syndicats et représentants du personnel qui jouent un rôle crucial dans la communication des besoins et des préoccupations des salariés.
  • Les départements RH et RSE : responsables de la conception et de la mise en œuvre des politiques de QVT et de RSE.

2. Identification des parties prenantes externes

Les parties prenantes externes influencent ou sont influencées par les pratiques de l’entreprise :

  • Fournisseurs et prestataires : partenaires commerciaux dont les pratiques RSE peuvent affecter la réputation et la conformité de l’entreprise.
  • Clients et consommateurs : qui de plus en plus, demandent des produits et services issus de pratiques responsables.
  • Communautés locales : affectées par les opérations de l’entreprise et potentiellement bénéficiaires de ses initiatives sociales et environnementales – lire plus sur la territorialité de la RSE.

Engagement du Management

Sensibilisation et formation des équipes

Pour que le management soutienne activement les initiatives de RSE et de QVT, il est crucial de les sensibiliser et de les former. Cela peut inclure :

  • Ateliers de sensibilisation : Pour éduquer les managers sur l’importance de la RSE et de la QVT, et leur impact positif sur la performance de l’entreprise
  • Sessions de formation continue : Pour équiper les managers des compétences nécessaires pour soutenir et mettre en œuvre les initiatives de QVT

Intégration de la RSE dans les objectifs stratégiques

Les initiatives de RSE et de QVT doivent être intégrées dans les objectifs stratégiques de l’entreprise pour garantir leur priorité et leur alignement avec la vision globale. 

Cela peut se faire en :

  • Fixant des objectifs spécifiques : Relatifs à la QVT et à la RSE dans les plans d’action et les évaluations de performance.
  • Alignant les initiatives avec les valeurs de l’entreprise : Pour assurer une cohérence entre les actions entreprises et l’identité de l’entreprise.

Le management et le leadership exemplaire

Les dirigeants doivent incarner les valeurs de la RSE et de la QVT par leur comportement et leurs décisions. 

Le leadership exemplaire implique d’adopter des pratiques responsables.

Dans leurs propres comportements professionnels, les dirigeants représentent les pratiques qu’ils souhaitent voir adopter au cœur des équipes.

Par ailleur, l’équipe dirigeante a pour responsabilité d’encourager et de valoriser les initiatives RSE. En reconnaissant et récompensant les efforts des salariés et des équipes qui contribuent à ces initiatives, ils se font les sponsors de ces actions.

La communication interne pour embarquer les équipes

Mesurer la satisfaction des salariés

Pour qu’une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises et de QVT soit efficace, il est crucial de bien communiquer en interne

Une communication interne bien orchestrée permet de valoriser les actions réalisées, d’engager les équipes, de favoriser une culture d’entreprise positive.

Et ainsi garantir que chaque employé comprenne et adhère aux initiatives mises en place. 

Voici comment parvenir à mettre en place une communication interne.

Définir une stratégie de communication interne

Définir une vision claire et partagée

Il est essentiel que les salariés comprennent la vision et les objectifs de l’entreprise en matière de RSE et de QVT.

Pour ce faire, énoncer clairement la mission et les valeurs de l’entreprise relatives à la RSE et à la QVT. 

Pour avoir plus d’impact, nous invitons à utiliser des messages cohérents, à travers tous les canaux de communication pour renforcer ces valeurs.

Une fois le contenu défini, il s’agit de déterminer les canaux de communication efficaces. Afin de tester la portée de la communication, il s’agit de diversifier les canaux de communication et toucher un large public au sein de l’entreprise.

Les outils de communication à exploiter

L’intranet et newsletters pour diffuser des informations régulières sur les initiatives RSE et QVCT.

Des réunions et briefings peuvent être mises en place pour discuter en direct des progrès et des objectifs, récolter les demandes et permettre les échanges entre équipes.

Également envisageable, les réseaux sociaux internes permettent d’encourager les interactions et le partage d’idées entre salariés.

Ils nécessitent cependant une modération dans la mesure où la discussion est ouverte.

La transparence et ouverture

Une communication transparente renforce la confiance et l’engagement des salariés.

Elle permet de partager les résultats et les progrès en matière de RSE et de QVCT, de manière régulière et honnête.

Le partage ouvre aussi l’opportunité d’expliquer les actions correctives entreprises, d’admettre les défis et les échecs. Et ainsi de les corriger et de s’améliorer collectivement.

La culture d’entreprise

En encourageant la participation active, les salariés se sentent impliqués dans les initiatives RSE et social de l’entreprise. Ils renforcent leur engagement et leur sentiment d’appartenance.

Dans un second temps, il est possible de mettre en place des groupes de travail et comités.

En invitant les salariés à se rejoindre, on peut ainsi construire des groupes de travail dédiés aux projets RSE et impliquer les équipes.

Enfin, il est important de continuer à solliciter régulièrement l’avis des salariés afin d’obtenir leurs feedbacks. Avec de simples sondages on peut identifier les domaines d’amélioration et les nouvelles idées.

Dans un second temps, on peut valoriser les contributions.

Afin de maintenir leur motivation des équipes pour le sujet, on peut reconnaître et récompenser les contributions des salariés.

Ensuite il s’agit aussi de célébrer les réussites en organisant des événements ou des communications spéciales pour célébrer les succès 🎉

Enfin, rien de mieux qu’un concours pour stimuler les idées ! N’hésitez pas à mettre en place des systèmes de récompenses pour les initiatives remarquables en matière de RSE.

Formation et sensibilisation des équipes

Des sessions de formation dédiées permettent de former les salariés sur les aspects de la sociaux de la RSE.

C’est alors le moment idéal pour leur donner les outils nécessaires pour participer activement aux ateliers et séminaires autour de thèmes spécifiques tels que la diversité, l’inclusion, le développement durable, etc.

Enfin, des modules de formation en ligne vont permettre un accès flexible à l’apprentissage.

En parallèle, des campagnes de sensibilisation internes peuvent aider à sensibiliser les salariés aux enjeux de la RSE.

À l’aide d’affiches, brochures distribuées dans les locaux de l’entreprise ou de journées thématiques et événements, vous focalisez l’attention sur des sujets précis comme la santé mentale, l’écologie, etc.

Les outils de mesure de l’aspect social dans l’entreprise

N’oubliez pas de mettre en place la mesure de vos actions.

Tout d’abord, il est nécessaire de mesurer la satisfaction des salariés. Cela peut se faire en étroite collaboration avec les équipes RH.

Zavvy, Lucca, CultureMonkey, Sogolytics, Empuls sont des exemples de plateforme de mesure de la satisfaction des collaborateurs.

C’est essentiel pour comprendre leur bien-être et identifier les domaines nécessitant des améliorations. 

Une démarche rigoureuse et régulière de mesure permet de prendre des décisions éclairées et de mettre en place des actions correctives efficaces. 

Voici quelques exemples pour améliorer la satisfaction des salariés.

Sondages et questionnaires

Les sondages et questionnaires sont des outils efficaces pour évaluer la QVT. 

Ils permettent de recueillir des feedbacks directs des salariés sur divers aspects de leur environnement de travail. Les résultats peuvent aider à identifier les points forts et les axes d’amélioration.

Entretiens individuels et de groupe

Les entretiens, qu’ils soient individuels ou de groupe, offrent une opportunité d’échanger directement avec les salariés. 

Ils permettent de mieux comprendre leurs besoins, leurs attentes et les défis qu’ils rencontrent au quotidien. Ces échanges peuvent révéler des insights précieux pour améliorer la QVT.

L’évaluation à 360 degrés

Le feedback à 360 degrés permet de recueillir des avis de plusieurs sources (collègues, subordonnés, supérieurs) pour avoir une vue d’ensemble de la satisfaction et des performances. 

Auto-évaluation, évaluation par les pairs, évaluation des managers : des outils de management permettent d’ouvrir l’échange et d’améliorer le bien-être et la performance des équipes. 

Ces outils donnent la chance d’évaluer sa propre performance, celle des collègues et des autres membres de l’équipe ou entre managers et membres des équipes.

Les indicateurs clés de performance de la QVCT

Les KPIs spécifiques à la QVCT, tels que le taux d’absentéisme, le turnover, la satisfaction au travail ou l’équilibre vie professionnelle/vie privée, sont des outils de mesure essentiels.

Ils permettent de suivre l’évolution de la QVT au sein de l’entreprise et d’évaluer l’efficacité des initiatives mises en place

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La mise en œuvre d’une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises ou RSE, avec un accent particulier sur les aspects sociaux, est essentielle pour créer un environnement de travail sain, équitable et épanouissant.

En comprenant et en appliquant les principes clés sociaux de la RSE, respectant les droits et le bien-être des travailleurs, promouvant leur développement professionnel et personnel, et en favorisant un dialogue social constructif, les entreprises peuvent grandement améliorer la qualité de vie au travail.

Les bénéfices d’une telle démarche sont multiples : une image de marque renforcée, une fidélité accrue des salariés, une meilleure attraction des talents, et une performance globale améliorée.

Pour réussir, il est crucial d’identifier les leviers et outils adéquats de la QVCT, comme proposer des emplois porteurs de sens et adopter une politique salariale égalitaire et transparente.

En impliquant toutes les parties prenantes et en engageant le management de manière active, les entreprises peuvent instaurer une culture de responsabilité sociale profondément enracinée.

Enfin, une communication interne efficace et la mesure régulière de la satisfaction des salariés sont indispensables pour s’assurer que les initiatives RSE sont bien comprises, acceptées et améliorées continuellement.

En s’engageant dans cette voie, les entreprises ne se contentent pas de répondre aux attentes actuelles, mais préparent également un avenir durable et prospère pour toutes les parties prenantes.

Les responsables RSE, office managers et responsables des achats ont un rôle clé à jouer dans cette transformation, en garantissant que chaque action entreprise contribue à un environnement de travail plus harmonieux et à une société plus juste.

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